Modélisation des écosystèmes lacustres, illustrée par Jan Jurjen Kuiper (10.18174/391208)

 

Les suivis environnementaux standards, qui consistent majoritairement à effectuer des mesures et/ou des prélèvements directement dans les lacs (in-situ), fournissent des informations avec des incertitudes relativement faibles. Cependant, le compromis nécessaire entre l'importance de la collecte des données et leur coût d'acquisition fait que ces suivis sont généralement peu fréquents et très localisés.

Dans ce contexte, les modèles numériques sont utilisés pour compléter les données in-situ disponibles (on parle alors d'interpolation), voir pour reconstruire des données dans le passé ou prévoir leurs valeurs dans le futur (on parle alors de simulation). La possibilité de simuler des données sur de longues périodes s'avère particulièrement utile et intéressant pour détecter efficacement les évolutions dans le temps des paramètres d'intérêt, malgré leur variabilité naturelle. Pour effectuer ces interpolations ou simulations, les modèles nécessitent cependant des données complémentaires (données météo, hydrologiques ou satellitaires par exemple) pour être paramétrés et validés, et ne peuvent donc pas totalement remplacer les autres formes de suivi.